Politique

Ségolène Royal, Osez, Osez, elle en a de bonnes

Oser voter pour une femme, il n’y a rien de bien révolutionnaire dans cet acte que bien d’autres ont fait il y a plusieurs années. Oser voter pour Ségolène Royal, ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est gonflé. Aucun programme si ce n’est dépenser plus, prélever toujours plus d’impôts, et continuer les petites combines avec François Hollande pour s’enrichir tranquillement (750.000 euros pour le couple annuellement). Voter pour Ségolène Royal, c’est aussi voter pour François Hollande, celui qui trouve qu’au dessus de quatre milles euros, on peut pratiquement tout prendre, et qui veut nous rajouter une nouvelle CSG. Voter Ségolène Royal, oui c’est osé, un peu à l’image de François Mitterrand en 1981. Sans être gauchiste à l’époque, beaucoup de gens ont apporté leurs voix au candidat socialiste pour jouer l’alternance, en faisant fi des 110 propositions dont certaines étaient des plus inquiétantes pour contenter le PC. Aujourd’hui, nos parents qui ont fait ce choix doivent nous rendre des comptes, et ce n’est pas par dignité si ils nous demandent pour qui voter… Après les années Mitterrand avec Pierre Mauroy, où ils ont saignés la France à blanc, la droite pour reprendre le pouvoir continuant sur la même lancée, on en arrivé là ou on en est, au fond du trou. Celle qui revendique l’héritage de Mitterrand, celle qui a fait partie du gouvernement de Jospin et de l’escroquerie des trente cinq heures, celle qui n’a aucun chiffrage pour les retraites ni pour le reste nous dit Osez . Suffisante, arriviste, Ségolène Royal prend les électeurs pour des crétins, et elle n’a pas tort ! Depuis trente ans on berce les Français avec la solution du chômage, alors qu’il ne fait que galoper et le pouvoir d’achat diminuer ; La solution raisonnable sont les économies, et c’est la seule. Afin de ne pas être comme nos parents vis-à-vis de nos enfants, nous n’oserons pas ce vote qui équivaudrait à se tirer une balle dans le pied. Ce n’est pas l’intelligence, la vision politique, les revirements , le racolage envers l’UDF, les bourdes successives de Ségolène Royal qui nous ferons changer d’avis.