A l’heure ou François Hollande est de plus en plus critiqué par DSK et les éléphants, y compris par Ségolène Royal, le premier secrétaire appelle à un refondement après les législatives. Le parti socialiste par l’intermédiaire de sa candidate a recueilli 17.000.000 de voix, mais pour le moins hétéroclites… les chômeurs craignant pour leur indemnité, les assistés professionnels du système, les extrémistes des partis de gauche, des verts, des spécialistes du parler pour ne rien dire mais en le pensant très fort, à l’image de BHL, et des enfants issus de l’immigration , voilà l’électorat qui maintient le PS au niveau de deuxième parti de France. Si Nicolas Sarkozy réussissait la mise en œuvre de son programme, les chômeurs deviendraient des travailleurs, et ceux-ci rejoindraient l’UMP ou le nouveau MD. La France devrait normalement se recomposer, à l’image des pays Européens, entre un parti centriste, peut-être celui de François Bayrou et la droite avec la quasi-disparition du FN et probablement du fourre-tout qu’est le PS. Il restera des groupuscules d’extrême gauche, et les verts seront probablement appelés à végéter autour des deux pour cent, tant leurs responsables ont peu de crédibilité. Pour Nicolas Sarkozy, le problème va résider à tenir en face de mouvements de rue et grèves que va fomenter le PS, conscient que sa mort est proche. Dans le parti de François Hollande, certains sont déjà tentés de rejoindre le centre, voir la droite, et d’autres d’aller vers l’extrême gauche. Dans cinq ans, le PS pourrait bien se retrouver au niveau du PC, c’est-à-dire inexistant…