Politique

Le rafale, coup par coup!

Rafale : un accord conclu

 

Le Rafale de Dassault, depuis son premier vol en 1986, est mis à l’honneur cette samaine de juin 2006, soit vingt ans après son premier coup d’aile…

Une vingtaine de Rafales sont actuellement affectés dans la Marine et l’armée de l’air, et c’est inexistant si la France devait se mêler à un conflit, et pire encore si elle était attaquée à titre personnel…

Un Rafale coûte à peu près 100.000.000 d’euros, et une défense aérienne digne de ce nom devrait compter 300 appareils, soit un coût de trente milliard d’euros, un peu plus de deux ans de financement des trente cinq heures. Francois Hollande et le PS sont pour une baisse du budget militaire, Nicolas Sarkozy et la droite sont pour le maintien en l’état.

Souvenons nous de la belle intervention de Dominique de Villepin aux Nations Unies, contre les USA et l’invasion de l’Irak, allant jusqu’à s’opposer aux Américains. On pourrait revenir sur cette attitude curieuse envers des amis de toujours, à qui on aurait pu expliquer diplomatiquement que l’on n’était pas en mesure de se joindre à eux, et que pour le reste, qu’ils fassent comme bon leur semble, ce qu’ils ont fait d’ailleurs!

Hors à cette période, et encore à l’heure actuelle, tous les partis sont très fiers de cette prise de position Française, surtout au vu du bourbier Irakien. Ces constatations font apparaître les problèmes Francais, non-résolus depuis cent ans.

Tout le monde est d’accord pour reconnaître que nous ne pouvons pas nous lancer dans un conflit armé, et que nous ne pourrions faire face en cas d’attaque! Alors pourquoi engager AUTANT ou SI PEU d’argent?

C’est bien la politique du canard boiteux, qui consiste à faire juste ce qu’il faut pour que ça ne serve à rien!

Que les Français choisissent, et non qu’ils subissent ce qu’ils font depuis un siècle. Soit en se dotant d’une armée digne de ce nom, ou qu’ils se placent sous la protection de leurs alliés!

Sans choisir, on en est arrivé au fiasco des dernières guerres et conflit, (avec l’Egypte entre-autre), où chaque fois la décision finale est revenue à nos partenaires Américains. A force de se prétendre grands, on passe pour des nains…

Philippe Penciolelli