Politique

Quand Rocard et les socialistes avouent leurs foutaises

Michel Rocard avoue, les socialistes ont fait beaucoup de couillonnades, mais cela n’a pas servi de leçons car aujourd’hui il soutient Martine Aubry qui elle ne regrette rien, ne se reproche rien.

L’ancien Premier ministre de François Mitterrand, Michel Rocard a salué mardi “le courage” de la première secrétaire du PS Martine Aubry qui selon lui “a raison” d’envisager un recul de l’âge de départ à la retraite.

Michel Rocard parlant du courage d’Aubry, c’est certain il est gâteux avec toutefois des éclairs de lucidité.

Voulant évoquer “une petite anecdote”, Michel Rocard a rappelé que “la fixation de l’âge du départ à la retraire à 60 ans comme un droit s’est faite en 1981 ou en 1982, à un Conseil des ministres” auquel il participait en tant que ministre du Plan du gouvernement de Pierre Mauroy.
“Tous les ministres compétents (???) en économie, Jacques Delors, moi et quelque-uns, nous étions catastrophés, nous savions très bien que cette mesure n’était pas compatible avec l’évolution de la démographie française”, a-t-il relaté.

Alors, éclair de lucidité ou faux-cul?
Début du septennat Mitterrand, tous les ministres compétents (il n’y en avait aucun, l’économie s’en souviendrait…) étaient catastrophés nous dit Rocard.
Vous souvenez vous d’une quelconque réserve, d’une mine catastrophée, d’une simple remarque à la sortie des conseils ddes ministres à l’époque?

Michel Rocard, proche de la sortie reconnaît que les politiques ne sont que des magouilleurs en mal de pouvoir, et désireux probablement d’obsèques grandioses, il ne renie pas, pire il la soutient, celle qui a coûté le plus cher aux français, Martine Aubry.