Politique

L’éternel actualité, le trou de la Sécu….

Photos de Gouffre de Padirac - Gramat - 502251

Voici encore une particularité française dont il est question à nouveau ces temps-ci. Il en est de même depuis longtemps : tous les gouvernements, soit de la fausse droite, soit de la vraie gauche ont contribué à la croissance du gouffre. De puissants intérêts syndicalistes ou politiciens ont poussé à la roue. La cause principale est l’absence de gestion de la sécu ; cela ne retient pas la propagande officielle d’affirmer que le monde entier nous l’envie ; pour notre part, nous n’avons pas vu d’étrangers pâles de jalousie à cet égard.

Le mammouth n’est pas géré et flotte au hasard des aléas momentanés de la politique.

Dans le détail, le gaspillage est total ; un exemple est celui des dentiste-conseils. Pour des travaux d’une certaine importance, le praticien est obligé de demander une autorisation préalable. Celle-ci atterrit chez un dentiste-conseil qui est un champion du tampon : à droite les demandes, à gauche les autorisations. C’est un métier qui doit être ennuyeux à mourir. Les dommages économiques sont considérables : pertes de temps et de délais, paperasserie inutile. S’ajoute le gaspillage des talents du dentiste-conseil, pour rester performant, le dentiste doit pratiquer quotidiennement.

Le nombre des dentiste-conseils est inconnu. Le problème est conséquent car il existe un grand nombre de médecin-conseils. Cet exemple, un parmi d’autres illustre l’absence de gestion de la sécu.

POURQUOI LE GOUFFRE ?

Le mécanisme est parfaitement au point depuis la libération en 1946. Un gouvernent quasi-communiste a supprimé les assurances sociales qui fonctionnaient fort bien avant la guerre, il a donné naissance au mammouth. L’objectif fondamental était de communiser la France.

La sécu s’engraisse toute seule car l’argent est apporté à flots par la force publique. C’est le début de la ruine programmée, une bonne gestion impliquant des contrats librement conclus, or il n’y en a pas.

Le deuxième acte de la ruine intervient lors de la sortie des fonds. En l’absence de contrat, cette sortie a lieu au hasard des volontés changeantes des syndicalistes et des politiques cogérants de l’édifice. Les mouvements sont perpétuels avec toujours une référence à un supposé intérêt général. En fait, c’est un totalitarisme à plusieurs têtes, revêtu d’une défroque de démocratie.

Il est nécessaire d’ajouter les prélèvements indus des politiques et chefs syndicalistes cogérants du mammouth. Impossible évidemment d’en connaître l’importance.

LES EFFETS DU GOUFFRE

La conséquence directe la plus importante est le ruissellement des impôts. Pour éponger la dette, les prélèvements sociaux sont en croissance permanente. C’est un coup direct porté à la richesse de la nation avec paupérisation, chômage et autres calamités.

D’autres conséquences moins visibles doivent être notées. Des personnes se soignent mal faute de remboursements adéquats. Le coût des mutuelles augmente et c’est un impôt déguisé. Nul ne peut mesurer l’intensité de ces calamités.

PRIVATISER LA SÉCU

Un pouvoir soucieux du bien commun et non de l’intérêt personnel de ses membres devrait s’engager résolument vers des privatisations partielles. Un exemple pour montrer l’effet richesse en résultant ; les personnes qui, par chance, ont le droit de s’assurer contre la maladie sur le marché international ont de bonnes garanties pour le tiers de ce que la sécu leur prendrait. Libérer l’assurance-maladie et libérer les retraites par introduction rapide de la capitalisation seraient le premiers pas. Il y en aurait bien d’autres à trouver.

MICHEL de PONCINS