Politique

La Suisse dit non à l’Europe.

La Suisse persiste et signe. Contrairement au Luxembourg et à l’Autriche qui sont prêts à échanger leurs informations bancaires de manière automatique, la confédération helvétique refuse de céder. «L’État doit absolument respecter la sphère privée, affirme le président suisse, Ueli Maurer. C’est un moment dangereux pour la Suisse mais, contrairement au Luxembourg, nous ne sommes pas membres de l’Union européenne, nous répondons au standard de l’OCDE. Il n’y a aucune raison de changer de stratégie maintenant. Gardons notre ligne et ne nous laissons pas influencer par ce qui se passe en Europe».

La Suisse,dernier espace de liberté en Europe ne cède pas  au ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, qui a demandé, cette semaine, dans une interview au Suddeutsche Zeitung, à tous les membres de l’Union européenne et aux Etats tiers, d’appliquer l’échange automatique.

L’Europe, une dictature de fonctionnaires incompétents et corrompus voudrait faire plier les Suisses, dernier bastion libre et indépendant de ce foutoir qu’est l’Europe.

Europe en crise, bientôt en faillite, s’accrochant à sa monnaie qui elle aussi va éclater au nez de ses fervents défenseurs.

En face de 450 millions de clampins européens, la Suisse se doit de rester forte et intelligente (tout le contraire de l’Europe) pour rester une terre d’asile aux quelques centaines de milliers de candidats à l’exile.

L’Europe, ce rafiot qui est en train de sombrer ne veut pas avoir sous les yeux quelques privilégiés avisés qui réussiront à éviter l’inéducable naufrage.

La Suisse se doit de résister , elle est le dernier rempart contre la stupidité.

 

William Cardspeare