Politique

Bayrou-Royal, la combine défaite par le CSA

François Bayrou qui comptait tant sur un débat télévisé, ayant le beau rôle de celui qui écoute, juge, approuve ou condamne, en est pour ses frais. En effet le CSA voulant un respect du temps de parole pour les deux finalistes, il était impensable qu’un candidat organise d’autres rendez-vous télévisés s’octroyant ainsi un surplus d’audience. Olivier Duhamel, un proche de Ségolène par le coeur a reconnu lui-même que l’intervention de la candidate avait été accablante, au soir des résultats du premier tour; alors pourquoi en rajouter s’inquiétait-il. Max Gallo, le célèbre écrivain qui fût un temps ministre de François Mitterrand juge inenvisageable de voter Royal, à l’image de tout politologue averti et désintéressé. Car il ne faut pas s’y tromper, les personnalités que l’on voit soutenir Madame Royal sont là pour leur propre intérêt et sûrement pas pour celui de la France. Ségolène Royal est une candidate du 20° siècle, hors nous avons déjà pris un retard considérable dans la modernisation de notre société, et le seul qui a durant la campagne posé les vrais problèmes sur la table est incontestablement Nicolas Sarkozy. Que l’on n’aime pas l’homme, c’est une chose, mais peut-on lui reprocher son franc-parler après avoir tant critiqué la langue de bois qui caractérise nos hommes et femmes politiques… On ne votera pas pour un roi, pour quelque monarque que ce soit, mais pour un employé au service du pays, et si le destin des Francais est l’unique préoccupation de l’électeur, il votera pour la France, pour Nicolas Sarkozy!