Politique

Au PS, le faux suspense DSK.

Dominique Strauss Khan, Anne Sinclair, les deux pro de la Com soignent l’annonce de la candidature du grand homme, du sauveur de l’économie française.
Il est certain que DSK est un grand économiste mais principalement pour son économie personnelle. On ne compte plus les casseroles qu’il traîne derrière lui, les bon coups dans lesquelles on le retrouve et les bonnes planques comme le fond monétaire international (FMI) ou il empoche 500.000 euros par an et après seulement trois années à déguster des petits fours arrosés d’une coupe de champagne en philosophant sur l’avenir du monde, il empochera une retraite de 80.000 euros pan an.
Mais chez les Strauss-Khan Sinclair, on aime le pouvoir, l’argent et la belle vie. Se sentant trop jeunes pour profiter du trésor accumulé depuis 30 ans, 5 ou 10 ans à l’Elysée ne seraient pas pour leur déplaire. DSK avait déjà tenté sa chance en 2007 mais les militants socialistes avaient préféré l’illuminée du Poitou, Ségolène Royal.
Cette fois, ils sont prêts, car l’élection présidentielle c’est aussi une affaire de couple. DSK coureur de jupon invétéré, tant pis, Anne Sinclair est prête à se sacrifier pour l’avenir de la France.
Si certains font mine d’être dans l’incertitude au sujet de la candidature de DSK, c’est pour mieux avancer la leur, jouant sur les oppositions au sein du PS allant de l’extrême gauche à la gauche caviar.
La gauche caviar est représentée par les hommes et les femmes du PS qui n’était pas a priori gauchisant mais qui sont rentrés au PS par opportunisme à l’image de François Mitterrand et du très bourgeois Laurent Fabius.
Le militant de base n’est pas dupe, et c’est d’ailleurs la-dessus que Jean-Luc Mélenchon espère faire un score en ayant quitté le parti socialiste par opportunisme lui-aussi.
Ségolène Royal, Manuel Valls comptent sur une gauche populaire et nuancée pour battre DSK.
Une belle foire d’empoigne en perspective, à l’image de celle qui attend la droite avec la candidature du traitre Dominique de Villepin, et peut-être d’un Jean-Louis Borloo excentré…