Politique

Kadhafi a balayé Nicolas Sarkozy

Seulement six mois de présidence, et Nicolas Sarkozy apparaît comme un président fantoche, prompt au beau discours et n’ayant pas même la simili « grandeur » de ses prédécesseurs !

Toute cette semaine, la France aura été un cirque, (lire:Kadhafi, Sarkozy, Poutine organisent le cirque). Nicolas Sarkozy avait fait un faux pas en politique lorsqu’il avait soutenu le traître (Edouard Balladur) contre le prétendant légitime (Jacques Chirac) et il avait traversé le désert durant quelques années; aujourd’hui, il commet à nouveau une erreur qui devrait lui être fatale…

Depuis six mois, Nicolas Sarkozy lance de pompeuses annonces, ressert les mêmes discours de campagne, mais l’électeur commence à ne plus croire en ce prétendu champion du changement.
Là aussi, le masque est tombé, et pas un français de l’étranger qui au départ avait songé à un retour, n’a exécuté son rêve ; les exilés resteront dans leurs pays d’accueil et les capitaux avec, persuadés que Sarkozy ne règlera rien, ne redressera rien, ne rembousera rien !

Kadhafi qui n’est qu’un pauvre type comme il y en a tant en Afrique aura été le catalyseur ou plus exactement le révélateur de la petitesse de Nicolas Sarkozy, dont on avait déjà eu un aperçu avec Hugo Chavez.

La France ridiculisée, ce n’est pas la première fois, elle s’est payée le luxe d’un Douste-Blazy et de tant d’autres, ce n’est pas très important, car seul les français s’imaginent que c’est un grand pays qui pèse sur le monde; par contre pour la présidence dont il reste quatre ans et demi à courir, cela risque de tourner en chemin de croix !

Qui prendra dorénavant Nicolas Sarkozy au sérieux lorsqu’il s’exprimera, bien évidemment personne, pas même ses ministres qui prétendaient faire du sarkozisme et qui se sont fait rappeler à l’ordre à l’image de Rama Yade par le président et de Bernard Kouchner par Jean-Marc Ayrault à l’assemblée Nationale.

Nicolas Sarkozy pourrait entrer en hibernation et ainsi se faire oublier quelques temps, mais on peut être sûr qu’il va choisir le coup d’éclat médiatique (Ingrid Betancourt par exemple) pour tenter de redorer son blason ; il pourrait aussi remettre son mandat en question, et là ce serait vraiment la rupture !