Politique

DSK au FMI, incompétent dit un rapport !

Alors que tout économiste sérieux (il y en a très peu) se pose la question sur les hausses des bourses du fait des intervenants du marché, on se pose la question de savoir si le monde croit vraiment à une reprise économique.
L’Amérique inondant le monde de fausse monnaie, les dettes s’accroissant à la vitesse du son, les chefs d’état se montrant rassurant, nous sommes dans le plus grand marché de dupes….
La crise financière qui se prépare, alors que Jean-Claude Trichet de la BCE voit une légère reprise, va mettre KO les économies mondiales et donc…ses citoyens.
Pour la France, ce n’est bien sur pas un DSK ou quelqu’autre politique connu qui pourra redresser la situation, elle est beaucoup trop grave et demande des qualités que l’on ne trouve pas à gauche comme à droite.
Si les sondages du moment donnent Marine le Pen en tête de la présidentielle 2012 au premier tour, et si François Hollande rêve de supplanter Dominique Strauss-Khan à l’image de Ségolène Royal, nul salut non plus de ce côté là, les 14 années Mitterrand nous ont renseigné sur la probité socialiste. Nicolas Sarkozy qui reçoit à nouveau ce jour le traitre Dominique de Villepin nous confirme ce que nous savions déjà. De l’extrême Gauche à l’extrême Droite, un seul slogan, “Tous incompétents et tous pourris”.
Mais revenons à DSK et son FMI qui lui apporterait une stature internationale.
rapport a été rédigé par le Bureau indépendant d’évaluation du Fonds monétaire international, BIE, qui est ce que l’IGS est à la police ou la cour des comptes pour le gouvernement français.
Ce rapport a pour titre: Evaluation de l’action du FMI.
«En juillet 2007, les services du FMI estimaient que « l’expansion mondiale reste[rait] forte » et revoyaient à la hausse les perspectives de croissance tout en attirant l’attention sur les vulnérabilités croissantes de certains marchés émergents. Les turbulences du marché financier du début 2007 ont été vues comme « ne justifiant pas une révision fondamentale des perspectives mondiales » (mars 2007).

On connaît la suite, la crise mondiale !

L’explication de cette analyse pour le moins fantaisiste du FMI est contenue dans un rapport de 67 pages qui autopsie cet échec.
Le rapport parle de faiblesses analytiques. « Ces faiblesses sont globalement de deux types : pensée doctrinaire et autres postulats intellectuels ; méthodes d’analyse/connaissances incomplètes ».
Une « pensée doctrinaire… dominante au sein des services du FMI… était que la discipline et l’autorégulation du marché suffiraient à écarter tout problème majeur des institutions financières ».
« Les services du FMI ont tendance à ne pas échanger les informations et à ne pas se concerter entre collègues au-delà de l’unité à laquelle ils appartiennent ».
« Les rapports ont rarement fait référence à des travaux d’analystes extérieurs signalant les risques croissants des marchés financiers ».
« Les membres du personnel ont indiqué que les incitations conduisent à s’aligner sur l’opinion dominante au FMI… L’affirmation d’opinions dissidentes peut nuire à une carrière (…). L’expression d’opinions conformes n’est jamais pénalisée, même si elles se révèlent erronées par la suite ».
« Les luttes de préséance, étroitement liées à la question du cloisonnement et du cadre incitatif, ont été signalées comme un obstacle majeur à la coopération et à la collaboration entre les services ». Selon un cadre chevronné, « le FMI fonctionne comme un ensemble de petites chefferies/clans. »
« Il est impossible de faire usage de franc-parler face aux autorités » étant donné que « les gouvernements sont les actionnaires de l’entreprise« .
C’est donc, ce que nous savions déjà, une autorité soumise aux pressions des gouvernements !

Lorsque DSK avait été élu à la tête du FMI, El Dia avait publié un article dans lequel il expliquait que les nouvelles fonctions du français se résumeraient à sabler le champagne et s’empiffrer de petits fours pour un salaire mensuel de 40.000 dollars et une retraite pleine au bout de trois ans de présence….
Ce rapport confirme ce que nous écrivions!

L’essentiel Nicolas, c’est que pour nous ça ronfle, dit Dominique !
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